Impôt sur les gains en capital – Ce que les crypto‑investisseurs doivent savoir

Lorsque l'on parle d'impôt sur les gains en capital, c’est la taxe prélevée sur la différence positive entre le prix d’achat et le prix de vente d’un actif, on entre directement dans le monde de la fiscalité des cryptomonnaies. Ce prélèvement s’applique dès que vous réalisez une plus‑value sur un token, un airdrop ou un swap, que vous soyez un trader occasionnel ou un professionnel du DeFi. En bref, si votre portefeuille augmente, l’État veut sa part : il faut donc connaître les règles, les taux et les échéances pour éviter les mauvaises surprises.

Le cadre fiscal repose sur plusieurs entités liées. D’abord, les cryptomonnaies, des actifs numériques échangeables sur des plateformes comme BitCoke, Apex Protocol ou UniSat sont le support de la plupart des gains. Ensuite, chaque opération doit être reportée dans la déclaration fiscale, le formulaire officiel où l’administration recueille vos revenus imposables. Le calcul repose sur la plus‑value, la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition d’un actif numérique. Enfin, le régime d'imposition, le barème ou le taux fixe appliqué selon le montant et la durée de détention détermine le pourcentage à payer.
Ces quatre éléments forment le cœur du système : l’impôt sur les gains en capital → plus‑value → déclaration fiscale → régime d’imposition.

Appliquer la fiscalité à vos actifs numériques

Pour les personnes qui suivent nos fiches coins – par exemple RocketX (RVF), Pengycoin (PENGY) ou Justus (JTT) – la première étape est de récupérer le prix d’achat en euros au moment de chaque acquisition. Les plateformes d’échange, qu’elles soient centralisées (BitCoke, SafeTrade) ou décentralisées (Apex Protocol, VVS Finance), affichent généralement l’historique des transactions; conservez les relevés, ils serviront de preuve. Ensuite, calculez la plus‑value pour chaque vente ou conversion : si vous échangez des tokens RVF contre du GZONE pendant une airdrop, le revenu généré par le token reçu est aussi imposable.

Les airdrops et les projets DeFi introduisent des subtilités. Un airdrop comme celui de TradeStars × CoinMarketCap (TSX) ou de MagicCraft (MCRT) crée un revenu imposable au moment de la réception, même si vous ne vendez pas immédiatement. Le même principe s’applique aux récompenses de staking sur des protocoles comme VVS Finance ou Apex Protocol : les gains en tokens sont comptabilisés comme plus‑value au jour de la distribution.

La durée de détention influence le taux d’imposition. En France, la plus‑value sur les crypto‑actifs est généralement taxée à 30 % (12,8 % d’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux) quel que soit le délai. Cependant, les seuils de 305 € de cession annuelle sont exonérés – un point utile si vous ne réalisez que de petites opérations d’achat‑vente.

Enfin, pensez à la déclaration annuelle. Sur le formulaire 2074, vous indiquerez chaque opération, la valeur d’acquisition et la valeur de cession, puis le solde imposable. L’administration accepte les fichiers CSV produits par les principaux exchanges ; cela simplifie la saisie et limite les risques d’erreur.

Avec ces bases, vous êtes prêt à passer en revue les articles qui suivent : fiches détaillées des tokens, analyses d’exchanges, guides sur les airdrops et les IDO. Chaque ressource vous aidera à mieux comprendre comment les gains se forment, afin que vous puissiez déclarer correctement et optimiser votre fiscalité. Passez aux contenus ci‑dessous pour approfondir chaque aspect et éviter les mauvaises surprises lors de votre prochaine déclaration.

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