Calculateur de perte sur TOKOK
Si vous cherchez une plateforme de trading crypto fiable, TOKOK ne doit même pas figurer sur votre liste. Cette exchange a cessé toute activité en juillet 2022, et ce n’était pas une simple panne technique. C’était une fermeture brutale, avec une politique de frais qui transformait les comptes restants en piège financier. Aujourd’hui, les utilisateurs n’ont plus accès à leurs fonds, les serveurs sont éteints, et les forums regorgent de témoignages de pertes totales.
Qu’est-ce que TOKOK a été ?
TOKOK était une exchange crypto basée aux îles Vierges britanniques, active de 2018 à 2022. Elle se présentait comme une plateforme globale, avec un grand nombre de cryptomonnaies disponibles et des applications mobiles pour iOS et Android. Elle n’interdisait pas les utilisateurs américains - un point qui l’a rendue populaire dans certains cercles. Son principal atout ? Un programme de parrainage très généreux : 30 % des frais de trading générés par vos invités, et jusqu’à 50 % si vous déteniez plus de 10 000 tokens TOK.
À première vue, ça semblait attrayant. Mais derrière cette apparence, il n’y avait aucune transparence. Aucune certification de sécurité. Aucun audit indépendant. Aucune autorité de régulation reconnue. Pas de licence, pas de dépôt de fonds en banque, pas de preuve de solvabilité. Ce n’était pas une exchange : c’était une boîte noire.
La chute : comment TOKOK a disparu
Le 31 juillet 2022, le site TOKOK a publié un message simple et effrayant : « Le site TOKOK est fermé ». Pas d’explication, pas de plan de remboursement, pas de contact. Juste une nouvelle règle : tous les fonds non retirés seraient soumis à un frais de gestion de 5 % par mois.
Imaginez : vous aviez 1 000 € sur TOKOK. Après un mois, il vous restait 950 €. Après deux mois, 902,50 €. Après un an ? Plus que 590 €. Et ça continue. Ce n’est pas une perte de valeur du marché. C’est un vol organisé. Chaque mois, vos fonds s’évaporent, et TOKOK ne fait rien pour vous aider. C’est un scénario classique d’« exit scam » : la plateforme prend l’argent, ferme les portes, et laisse les utilisateurs payer pour leur propre perte.
Les utilisateurs ont-ils pu récupérer leurs fonds ?
Non. Aucun rapport crédible ne mentionne un seul utilisateur ayant retrouvé ses cryptos. Sur Trustpilot, avant que le site ne soit supprimé, 83 % des 37 avis donnaient une note de 1 étoile. Le motif principal ? « Je ne peux pas retirer mes fonds ». Sur Reddit, des dizaines de personnes ont raconté avoir essayé de contacter le support pendant des semaines - sans réponse. Certains ont reçu des réponses automatisées, d’autres n’ont jamais eu de retour.
Les forums comme BitcoinTalk et des groupes Facebook dédiés à la crypto sont remplis de messages du type : « J’ai perdu 5 000 $ sur TOKOK. Je ne sais même pas où envoyer une plainte ». Les témoignages sont répétitifs, désespérés, et cohérents. Ce n’est pas un hasard. C’est une stratégie.
Comparaison avec d’autres exchanges : pourquoi TOKOK était différent
En 2021, TOKOK affichait un volume journalier de 18,7 millions de dollars. C’est peu. Binance en traitait plus de 35 milliards. TOKOK était une petite poignée dans un océan. Mais ce qui la différenciait, ce n’était pas sa taille - c’était son absence totale de sécurité.
Des exchanges comme Kraken ou Coinbase sont régulés en Europe, aux États-Unis, et même au Japon. Ils publient des audits, ont des fonds séparés, et répondent aux autorités. TOKOK, lui, n’avait rien. Pas même un site web officiel avec des coordonnées légales. Son nom de société, « Kindly Keep Network Technology Limited », n’apparaît dans aucun registre d’entreprise vérifiable. C’était une coquille vide.
Et attention : ne confondez pas TOKOK avec Tokocrypto, une exchange indonésienne régulée par BAPPEBTI. Même nom, même logo, mais totalement différent. Tokocrypto existe toujours. TOKOK, lui, n’est plus qu’un fantôme.
Le programme de parrainage : un piège en forme d’incitation
Le parrainage à 50 % était un aimant. Beaucoup ont recruté des amis, des familles, des collègues. Ils pensaient gagner de l’argent. En réalité, ils ont étendu la portée du piège. Quand TOKOK a fermé, ces parrains n’ont pas seulement perdu leur propre argent - ils ont aussi causé la perte de ceux qu’ils avaient invités. Sur les forums, on voit des messages comme : « J’ai poussé mon frère à investir sur TOKOK. Maintenant, il ne me parle plus. »
Ce n’était pas un programme de fidélité. C’était une arme de recrutement pour une arnaque. Et les utilisateurs qui ont participé, même sans le savoir, sont devenus des complices involontaires.
Que faire si vous avez encore des fonds sur TOKOK ?
La vérité est dure : il n’y a aucune chance de récupérer vos actifs. Le site est inaccessible. Les serveurs sont éteints. Les équipes ont disparu. Les 5 % de frais mensuels continuent de s’appliquer - même si vous ne pouvez plus vous connecter. Vos fonds diminuent chaque mois, sans que vous puissiez rien faire.
Les avocats spécialisés en cryptos disent qu’il est presque impossible d’engager une action légale contre une entreprise basée aux îles Vierges britanniques, surtout quand elle n’a aucun actif visible. Les autorités n’ont jamais ouvert d’enquête. Les plateformes comme CoinCodex et Cryptowisser ont mis à jour leurs bases de données pour indiquer : « Non opérationnel » - et c’est tout.
Le seul conseil réel ? Arrêtez de penser à TOKOK. Ne perdez plus de temps. Ne cherchez plus de « solution ». Concentrez-vous sur les exchanges régulées, transparentes, et avec une réputation éprouvée.
Leçons à retenir : comment éviter une autre TOKOK
Voici les 5 règles d’or pour ne jamais retomber dans un piège comme TOKOK :
- Ne jamais utiliser une exchange sans régulation reconnue - vérifiez si elle est enregistrée auprès de l’AMF, de la SEC, ou d’un organisme similaire.
- Recherchez les audits de sécurité - si l’exchange ne publie pas de rapport d’audit par une firme comme CertiK ou SlowMist, passez votre chemin.
- Méfiez-vous des programmes de parrainage trop généreux - 50 % de revenus ? C’est trop beau pour être vrai. Les exchanges légitimes paient 10 à 25 %.
- Ne laissez jamais vos fonds sur une exchange - retirez-les dans un portefeuille personnel (hardware ou software).
- Consultez les bases de données fiables - Cryptowisser, CoinCodex, et CoinGecko sont vos meilleurs alliés pour vérifier l’état d’une plateforme avant d’y déposer un seul dollar.
TOKOK n’est pas une exception. C’est un exemple. Un exemple de ce qui arrive quand la cupidité remplace la transparence. Il y a eu d’autres échecs comme FTX, Celsius, ou Terra. TOKOK était plus petit, mais aussi plus sournois. Il n’a pas fait de bruit. Il a juste pris l’argent et fermé la porte.
Conclusion : TOKOK est mort. Ne le ressuscitez pas.
En décembre 2025, TOKOK n’existe plus. Pas de site. Pas de support. Pas d’espoir. Les 5 % de frais mensuels continuent de ronger les fonds restants - même si personne ne peut plus s’y connecter. C’est une arnaque finie, mais dont les victimes continuent de payer.
Apprenez de cette erreur. Ne cherchez pas à « récupérer » ce que vous avez perdu. Apprenez à protéger ce que vous avez encore. Utilisez des exchanges régulées. Retirez vos cryptos. Vérifiez avant d’investir. Et surtout : si quelque chose semble trop bon pour être vrai, c’est qu’il y a un piège.
TOKOK est-il encore en ligne en 2025 ?
Non, TOKOK n’est plus en ligne depuis juillet 2022. Le site a été fermé brutalement, et les serveurs sont désormais inaccessibles. Toutes les plateformes de référence - Cryptowisser, CoinCodex, Fxmerge - confirment son statut de plateforme défunte.
Puis-je récupérer mes fonds sur TOKOK ?
Non, il n’y a aucune méthode légale ou technique pour récupérer vos fonds. Le site est hors ligne, l’équipe a disparu, et les frais de gestion de 5 % par mois continuent de s’appliquer, réduisant progressivement vos actifs. Les autorités n’ont pas ouvert d’enquête, et aucune procédure de remboursement n’a été mise en place.
TOKOK et Tokocrypto, c’est la même chose ?
Non, ce sont deux plateformes totalement différentes. TOKOK était une exchange non régulée basée aux îles Vierges britanniques, maintenant fermée. Tokocrypto est une exchange indonésienne régulée par BAPPEBTI, toujours en activité. Le nom est similaire, mais les opérations, la régulation et la réputation n’ont rien en commun.
Pourquoi TOKOK a-t-il fermé avec un frais de 5 % par mois ?
C’est une tactique classique d’« exit scam ». En imposant des frais mensuels sur les fonds restants, l’exchange crée une pression psychologique pour que les utilisateurs abandonnent, tout en continuant à réduire leur solde. Cela permet de dissuader les plaintes et d’éviter tout risque de poursuite judiciaire. C’est un vol organisé, pas une erreur technique.
Quels sont les meilleurs échanges crypto en 2025 ?
En 2025, les exchanges les plus sûrs sont ceux régulés et avec des audits publics : Kraken, Coinbase, Binance (pour les utilisateurs hors États-Unis), et Bitstamp. Tous ont une présence légale dans plusieurs pays, publient des rapports de solvabilité, et permettent le retrait vers des portefeuilles externes. Évitez les plateformes sans régulation, même si elles proposent des rendements élevés.
1 Commentaires
TOKOK ? C’était une arnaque en pleine face. Pas de régulation, pas d’audit, juste des promesses de 50 % de parrainage. J’ai vu des gens perdre tout leur stack. Évitez comme la peste.