Bank Al-Maghrib : Ce que cette banque centrale fait réellement pour les cryptomonnaies au Maroc
Quand on parle de Bank Al-Maghrib, la banque centrale du Maroc chargée de superviser la monnaie nationale et la stabilité financière. Elle est aussi connue sous le nom de Banque Centrale du Maroc, elle contrôle tout ce qui touche à l’argent dans le pays — y compris ce qui se passe autour des cryptomonnaies. Même si les bitcoins, les ethers ou les tokens meme ne sont pas officiellement reconnus comme monnaie légale, ils circulent quand même. Et c’est là que Bank Al-Maghrib intervient : pas pour les interdire, mais pour les surveiller de près.
Elle ne bloque pas les portefeuilles, elle ne ferme pas les exchanges, mais elle a clairement dit non à toute utilisation des cryptos comme moyen de paiement. Pourquoi ? Parce qu’elle ne peut pas les contrôler. Pas de taux d’intérêt, pas de traçabilité complète, pas de pouvoir de régulation. Ce n’est pas une question de technologie, c’est une question de pouvoir. Et elle ne lâche rien. En même temps, elle ne ferme pas les yeux. Elle collabore avec des agences internationales comme le FMI et l’OFPAN pour détecter les transferts suspects. Des outils comme Elliptic, un outil de forensique blockchain utilisé par les autorités pour traquer les fonds illicites, sont probablement consultés en coulisses. Si quelqu’un au Maroc envoie des bitcoins à un site d’arnaque ou à une plateforme non régulée, Bank Al-Maghrib peut le repérer — surtout si l’argent passe par une banque locale.
Les Marocains utilisent quand même les cryptos. Beaucoup pour envoyer de l’argent à l’étranger, d’autres pour spéculer. Mais ils le font dans l’ombre. Pas parce qu’ils sont rebelles, mais parce qu’il n’y a pas d’autre choix. Personne n’a encore créé une solution légale, sécurisée et simple. Bank Al-Maghrib n’a pas lancé de dirham numérique, contrairement à d’autres banques centrales. Elle attend. Elle observe. Elle note. Et quand quelqu’un essaie de présenter un projet crypto comme une « innovation financière », elle demande des papiers — beaucoup de papiers. Ce n’est pas hostile, c’est prudent. Et cette prudence, c’est ce que les utilisateurs doivent comprendre : ici, les cryptos ne sont pas illégales, mais elles ne sont pas protégées non plus. Si vous perdez vos fonds, ce n’est pas la banque qui vous remboursera. C’est vous qui prenez le risque.
Derrière chaque airdrop frauduleux, chaque exchange non régulé, chaque token meme qui monte en flèche puis s’effondre, Bank Al-Maghrib est là, en arrière-plan. Pas pour vous empêcher d’investir, mais pour vous protéger — même si vous ne le sentez pas. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection d’articles qui décryptent exactement ce que cette banque autorise, interdit, ou ignore. Des analyses sur les arnaques qui ciblent les Marocains, les outils de traçage utilisés par les autorités, les plateformes qui osent opérer malgré l’interdiction, et pourquoi certains projets crypto réussissent là où d’autres disparaissent. Vous ne trouverez pas de discours politique. Juste des faits, des exemples réels, et ce que ça change pour vous, ici et maintenant.
Violations de change étranger liées aux cryptomonnaies au Maroc en 2025
En 2025, le Maroc autorise les cryptomonnaies uniquement sous contrôle strict. Les violations de change étranger restent sévèrement sanctionnées, avec des amendes jusqu'à 500 000 MAD. Le minage est toujours interdit, et le e-Dirham est la réponse officielle à la demande de finance numérique.
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