Sanctions cryptomonnaies : Ce qui est interdit, puni et risqué en 2025
Quand on parle de sanctions cryptomonnaies, des mesures légales imposées par les États pour contrôler ou interdire l’usage des actifs numériques. Aussi appelées régulations crypto, elles ne sont plus une menace lointaine : elles frappent déjà des milliers de personnes chaque année. Ce n’est pas juste une question de légalité. C’est une question de survie financière.
Le minage illégal, l’exploitation de l’électricité pour créer des cryptomonnaies sans autorisation, est devenu un crime dans plusieurs pays. Au Kazakhstan, les mineurs ont vu leur électricité rationnée parce que les réseaux corrompus volaient de l’énergie pour faire tourner des fermes de minage. Au Maroc, le minage est toujours interdit, et les contrevenants risquent jusqu’à 500 000 MAD d’amende. Ce n’est pas une blague : des particuliers ont été poursuivis pour avoir utilisé leur ordinateur à la maison.
Les violations de change étranger, l’envoi ou la réception de cryptomonnaies à l’étranger sans déclaration aux autorités financières, sont aussi de plus en plus ciblées. En 2025, le Maroc et d’autres pays africains ont renforcé leur contrôle sur les transferts de valeur numérique. Même si vous pensez que vous « n’avez rien fait de mal » en achetant du Bitcoin sur un échange étranger, vous pouvez être accusé de contournement des lois sur les changes. Et les banques n’hésitent pas à bloquer les comptes sans préavis.
La SEC, l’autorité américaine des marchés financiers qui classe certains tokens comme des titres, a changé la donne pour tout le monde. Même si vous êtes en France, si vous avez acheté un token classé comme titre par la SEC — même un simple meme coin — vous pouvez être considéré comme participant à une offre illégale. Des projets comme ETHPAD ou CryptoTycoon n’existent pas, mais leurs noms sont utilisés pour des arnaques qui ressemblent à des offres de titres. Et les autorités ne font pas de distinction entre l’arnaque et la négligence : si vous avez cliqué sur un lien suspect, vous êtes aussi en danger.
Les sanctions cryptomonnaies ne s’appliquent pas seulement aux gros acteurs. Elles touchent les particuliers, les petits traders, les détenteurs de NFT, les participants à des airdrops. Un airdrop comme CGPT x CoinMarketCap est légitime, mais un autre comme RACA × Cambridge est une arnaque. Et si vous avez donné vos clés privées pour « recevoir » des jetons qui n’existent pas, vous avez déjà été victime d’un crime. Les autorités ne vous rembourseront pas. Elles vous enquêteront.
En 2025, les pays ne bloquent plus les cryptomonnaies : ils les surveillent, les catégorisent, et punissent les écarts. Ce n’est plus une question de « est-ce légal ? » mais de « avez-vous compris les règles ? ». Ce que vous trouverez ici, ce ne sont pas des opinions. Ce sont des cas réels, des amendes imposées, des comptes gelés, des projets effacés. Des histoires de gens qui ont cru que la décentralisation les protégeait. Et qui ont appris à leurs dépens que les lois ne s’arrêtent pas à la blockchain.
Forensique blockchain et détection des sanctions sur les cryptomonnaies par les autorités
La forensique blockchain permet aux autorités de traquer les fonds illicites et de détecter les contournements de sanctions via les cryptomonnaies. Grâce à des outils comme Elliptic et TRM Labs, les enquêtes deviennent plus rapides et précises, même face aux mécanismes de confidentialité.
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