FTX : ce qu'il faut savoir sur l'effondrement de l'échange qui a secoué la crypto

FTX, un échange de cryptomonnaies basé aux Bahamas qui a connu une croissance fulgurante avant de s’effondrer en novembre 2022. Aussi connu comme l’échange de Sam Bankman-Fried, il était devenu l’un des plus grands du monde, sponsorisant des événements sportifs, des émissions TV, et même des stades. Mais derrière l’image de marque, quelque chose tournait mal.

FTX n’était pas juste un échange. C’était un système entier qui mélangeait les fonds des clients avec ceux de la société mère, Alameda Research. Ce n’était pas un hasard si les traders pouvaient retirer leurs fonds… jusqu’au jour où ils ne l’ont plus pu. Le 8 novembre 2022, un article de CoinDesk a révélé que Alameda détenait presque tout son actif en token FTT — le jeton interne de FTX. Et ce jeton n’avait aucune valeur réelle. Le lendemain, Binance a annoncé qu’il vendait tous ses FTT. Le panic a commencé. En 48 heures, plus de 6 milliards de dollars ont disparu des comptes des utilisateurs. Les gens ont vu leurs bitcoins, leurs ether, leurs tokens de jeux… tout simplement volés. Pas piratés. Volés. Par leur propre échange.

La suite, c’est l’arrestation de Sam Bankman-Fried, les procès aux États-Unis, les milliards de dettes, et des centaines de milliers de victimes. Mais FTX n’est pas mort parce qu’il a été piraté. Il est mort parce qu’il n’était jamais vraiment décentralisé. Il n’était pas une blockchain. Il était une banque… avec des mots en crypto. Et les banques, quand elles sont mal gérées, s’effondrent. Depuis, des milliers d’articles ont été écrits sur les risques des échanges centralisés, sur la nécessité de garder ses fonds en portefeuille personnel, sur l’importance de vérifier qui gère l’argent. Et pourtant, des dizaines de nouveaux échanges, souvent aussi peu transparents, continuent de pousser comme des champignons.

Les articles que vous allez trouver ici ne parlent pas directement de FTX. Mais ils parlent de ce que FTX a laissé derrière lui : des arnaques qui ressemblent à des airdrops, des jetons sans valeur qui prétendent être des projets révolutionnaires, des plateformes qui disent être sécurisées mais qui n’ont aucune régulation. Tous ces sujets, c’est la même histoire. FTX n’était qu’un exemple. Un exemple trop gros pour être ignoré. Mais il n’était pas le seul. Et il ne sera pas le dernier.